Informatique et communication

La montée en puissance des réseaux vont booster, encore, les usages d'Internet, e-Commerce, e-Learning, télétravail, télémédecine, internet des objets,...!

Délà largement légitimés et rendus possibles par l'infrastructure actuelle, tous les usages Internet vont être boostés par ce que nous préparent Opérateurs Privés et les Réseaux d'Initiative Publique, notamment : l'arrivée en force de la fibre optique jusque chez soi, la 4G et bientôt la 5G. 

La fibre Optique

L’Europe et la France ont développé des programmes ambitieux d’équipement en fibre Optique « jusqu’à l’abonné ». (FttH Fiber To The Home).

Le Plan France Très haut débit prévoit, d’ici 2025," la couverture de 100% du territoire en FttH –connexion fibre optique à 100 mégabits/seconde-, avec un point de passage intermédiaire de 70% de la population desservie en 2020. En parallèle, une offre professionnelle se développe et tend à se démocratiser. Baptisée FttO (Fiber To The Office), elle varie de 10 à 200 mégabits/seconde symétriques avec une bande passante garantie et des niveaux de services associés (SLA : intervention rapide en cas de panne, service téléphonie, etc,…)".

Dans le monde, les pays les plus riches ont des démarches similaires et le reste du monde bénéficie de programmes mondiaux (Banque mondiale, Organisation Internationale pour le développement) qui tend à réduire la fracture numérique qui s’est creusée. (Exemple le projet CAB, Central Africa BackBone).

Tous ces investissements, dont une grande partie se place dans la période 2013-2020, changent le décor de l’accès à Internet, qui va devenir beaucoup plus facile, plus aisé, plus puissant.

La performance des réseaux de demain rend donc "encore" plus crédibles le travail à distance, l’usage massif de la vidéo, la Web Conférence, l’usage du Cloud, les pratiques de e-learning, le co-working, la télémèdecine, la relation numérique avec le citoyen à l'échelle d'une collectivité ou des adminiutrations centrales… sans oublier l'internet des objets, maillage incontournable de l'intelligence ambiante.

La 4G, et.... 5G

La mobilité sera également servie par le déploiement des réseaux 4G, qui couvrent, en avril 2014, 55% de la population française et qui offrent des débits théorique descendant de l’ordre de 100 Mégabits Seconde. Ainsi les Smartphones et les tablettes, et même les PC équipés d’une carte 4G, vont pouvoir accéder à Internet à des vitesses bien supérieures à l’ADSL actuel, et tendre vers les performances du FttH en cours de déploiement.

Cette technologie change la donne pour les applications liées à la mobilité : 1 seconde pour télécharger 2 Mo, 8 secondes pour télécharger 50 Mo.

Et ce n’est pas fini, avec l’annonce pour « dans une dizaine d’année » de la 5G, les opérateurs prévoient : « La 5G sera capable de délivrer entre 1 000 et 5 000 fois plus de capacité de données que les réseaux 3G et 4G actuels ».

Réseaux sociaux et enseignement

Les écoles font d'importants efforts pour offrir à leurs apprenants les meilleurs outils pour accompagner leurs parcours. Ce sont de puissantes plateformes pédagogiques intégrant les ressources conventionnelles (Pdf, Ppt, etc) avec la vidéo, le Podcast, les animations flash, les tests en lignes,...

En parallèle le développement des réseaux sociaux et notamment l'attractivité immense de Facebook, (selon Synthèse Informatique, plus de 80 % des personnes âgées de 19 ans utilisent Facebook!) pose de réelles questions aux gestionnaires des TICE.

• Comment utiliser les Réseaux sociaux?
• Doit-on les utiliser à la place ou en complément des plateformes pédagogiques "labellisées"?
• Comment aussi contrer ce phénomène qui distrait l'attention des apprenants lorsque le PC portable, le Smartphone ou la Tablette est accessible durant les cours?

Simultanément les développeurs des plates-formes pédagogiques dotent de celle-ci d’un certain nombres de dispositifs, comme les chats, les profils avec photo et présentations, qui remplissent quelques-unes des fonctions, mais à quand les fils d’actualité?, les amis?, et autres mécanismes qui participent succès des réseaux?.

Le dilemme à gérer c’est que les réseaux sociaux doivent aussi et surtout leur succès à l’ouverture vers des milliers d’amis, ici et là-bas, ce qui n’est pas la vocation d’une plateforme pédagogique, puisqu’elle vise avant tout, pour chaque enseignement les participants : enseignants et apprenants.

Une fois n’est pas coutume, ce "post" pose plus de questions qu’il n’apporte de solution, toutefois, le composant « réseau social » ne peut plus être ignorée dans la perspective de l’école du futur, reste à trouver l’articulation entre les plateforme et les réseaux sociaux, entre l’ouverture (et la gratuité chère à Internet) et la destination ciblée des contenus pédagogiques, avec dans certains cas, la protection légitime de la propriété intellectuelle.

 

 

 

L'école du futur

Le pétrôle renchérit et viendra bientôt à manquer, dans le même temps les débits des bandes passantes Internet ne cessent  d'augmenter.

Au plan des méthodes pédagogiques, le modèle socio-constructiviste, (qui s'illustre notamment par l'acquisition des connaissances "en faisant" (learning by doing) , et par le travail avec les autres (learning by other) et sous le regard de ceux-ci), est une tendance forte. Les plate-formes pédagogiques les plus avancées disponibles sur le marché s'inspirent de cette approche.

L'école du futur sera influencée par ces évolutions écologiques, pédagogiques, technologiques.

L'école du futur physique sera un espace de rencontres polyformes, et viendra en complément de
l'école du futur virtuelle qui offrira, sur ces nouvelles plate-formes pédagogiques, quasiment tous les services, administratifs, pédagogiques, documentaires, en ligne sur Internet.

Moins de cours magistraux, plus d'événements et de rencontres d'exception entre étudiants, professeurs, capitaines d'indutrie, sportifs de haut niveau, hommes et femmes politiques, toutes les formations en ligne avec des outils puissants d'animation, de suivi, de contrôle des étudiants à distance, voilà ce qui, à mon sens préfigure cette école du futur.

Le rôle du professeur n'en sera pas diminué, mais changera, avec des rôles de concepteur de cours, de conférencier réel ou virtuel et des rôles d'animation qui donneront peut-être lieu à la création d'un nouveau métier.

Les outils pédogiques, déjà, avec les plateformes comme Moodle, et les salles multimédias capables d'accueillir un professeurs et des élèves réunis dans une même salle mais aussi des élèves distants reliés par internet qui peuvent suivre un cours, poser des questions, intervenir dans le dialogue, préfigurent cette école du futur.

Le modèle économique correspondant reste à inventer même si de nombreuses expériences existent et peuvent servir de pistes.

Quelques Idées pour une politique d’impression notamment dans les Ecoles de Management.

   
Enjeux et exigences pour une politique d’impression responsable.

L’impression, en grande quantité de documents issus du Système d’Information administratif et pédagogique  soulève plusieurs questions. : Économiques, Ecologiques, Technologiques, et Sociologiques. A chacune de ces questions, correspond un enjeu pour les écoles.

Enjeu économique :

Le plus facilement perceptible : la gestion de l’entreprise ou de l’institution, tendant à réduire les coûts tout en offrant le meilleur service à ses « clients » internes ou externes, impose de réguler strictement les dépenses d’impressions.

Chasser les impressions superflues, rationaliser et gérer le parc, réduire les coûts unitaires d’impression, sont des exigences incontournables que les entreprises s’imposent souvent déjà et souhaitent renforcer.

Enjeu Ecologique

L’engagement de l’école dans la responsabilité sociale et la connaissance rendue possible grâce à la médiatisation du sujet, doit s’accompagner d’une exigence, pour l’établissement et pour chacun de la prise en compte de cet enjeu. Un spécialiste comparait récemment la consommation de papier avec les distances de ville à ville : une entreprise de 100 personnes administratives consomme chaque année autant de papier que ce qu’il faudrait pour aller de Marseille à Lyon si on mettait les feuilles bout à bout.

Et les comparaisons et exemple se multiplient. L’enjeu environnemental devient chaque jour plus important, la déforestation consécutive au besoin en papier en fait partie.

Enjeu technologique,

Le développement des systèmes d’information s’accompagne d’une virtualisation et d’une dématérialisation des documents.

La plupart des Universités offre aujourd’hui des ENT (Environnement Numérique de travail) avec des Campus Virtuel permettant à l’étudiant, via un Intranet ou Internet d’accéder aux supports de cours, bibliographie, planning individuels, et aux cours eux-mêmes. Le besoin réel d’impression dans ce nouvel usage se réduit à quelques cas très limités.

Il en va de même pour la gestion administrative, les nouveaux logiciels qui se mettent en place permettent aux personnels administratifs, professeurs, programmes, d’accéder à l’information dont ils ont besoin de façon rapide et ergonomique, là encore l’impression doit se limiter à des cas très limités voire exceptionnels ;

 

Enjeu Sociétal,

La plupart d’entre nous vit au milieu des nouvelles technologies, les utilise, mais garde encore des réflexes du temps, pas si lointain, ou l’impression était un passage obligé.

La génération montante peut encore par mimétisme ou par facilité reproduire ces habitudes, pourtant, ces jeunes gens n’impriment pas, par exemple, leurs SMS. Ils délaissent également les grandes encyclopédies pour les puissants moteurs de recherche et les bibliothèques numériques.

L’exigence, en l’occurrence est, et sera, de montrer l’exemple.

QUELQUES REGLES

Ce document aurait pu ou aurait du s’appeler « politique de non impression ».

L’objectif est donc de réduire les volumes d’impression au strict nécessaire, et d’essayer chaque fois que possible de trouver une autre manière de travailler.

Quelques directives peuvent y aider :

• La possession d’une imprimante personnelle devrait être strictement justifiée par des raisons formelles :
• Besoin fonctionnel : exemple de l’impression des diplômes, ou des bulletins de notes, en attendant la dématérialisation,
• Besoin de confidentialité : ex RH, mais ça peut être une imprimante de service laser.
• Les impressions lorsqu’elle se justifient devront se faire sur des imprimantes laser, simples ou multi fonctions, les imprimantes à jet d’encre doivent être évitées.
• Le scan d’un document « papier » pour stockage et/ou diffusion sera toujours préféré à la photocopie.
• Impression noir et blanc par défaut, couleur soit par destination : exemple pour la communication, soit par dérogation expresse,
• Impression recto verso par défaut.,
• Interdiction d'imprimer pour distribuer quelque chose que les destinataires peuvent trouver sur l’ENT ou le campus virtuel, notamment support de cours, planning, etc,
• Impression des documents de travail accessibles sur le Système d’Information fortement déconseillée
• Impression des mails fortement déconseillée
• Interdiction d'affichage de planning et autres annonces, è tout sur le web, ENT, Campus Virtuel, e-campus, CampusNet, etc
• Délivrance des documents sur les imprimantes multi-fonctions laser uniquement en présence du demandeur avec son code, ce qui évitera d'imprimer des documents que personne ne vient chercher,

ACCOMPAGNEMENT

• Pour faciliter la mise en place de nouvelles habitudes, une sensibilisation et un accompagnement au changement est nécessaire.
• Le rapprochement avec la politique de développement durable du de l’institution sera mis en évidence.
• Les développeurs informatique doivent prendre en compte chaque fois que possible les demandes d’améliorations ergonomiques qui contribueraient à une meilleure facilité d’utilisation des « écrans », de manière à éviter les impressions.
• Des indicateurs sont à mettre en place afin de donner les moyens de suivre les progrès réalisés :

• Consommation par machine, par services, voire par personne,
• indicateurs de coûts par service pour la comptabilité analytique.

Tout ceci s’inscrit dans une politique de « manager responsable ».

S’il vous plait, n’imprimez pas cette note !

Nouvelles Technologies et Enseignement : l'exemple du Campus Virtuel d'Euromed Marseille

La quasi totalité du monde de l’éducation est concernée par la révolution numérique et l’éclosion de la société numérique qui constituent de véritables opportunités pour l’enseignement ; depuis début 2003, Euromed Marseille a résolument investi dans la création d’un Campus Virtuel qui a été conçu pour être le support de notre nouvelle stratégie pédagogique, et aussi dans une approche très novatrice du elearning avec notre programme appelé « Innovation School » qui marie le Knowledge Management et le elearning.

Les établissement d'enseignement supérieur doivent, en effet, satisfaire deux exigences :

D’une part de tirer parti des NTIC pour être le plus performant possible dans les enseignements, mais aussi pour être dans l’air du temps : il ne faut pas en effet qu’il y ait de fracture entre l’usage que font les apprenants des TIC dans leur vie courante, chez eux, entre eux pour les jeux, les chats, les blogs, le surf et ce qui leu est proposé comme outil informatique dans les écoles.

D’autre part il faut les préparer aux outils qu'ils vont utiliser dans leurs futures entreprises. Par exemple, les futurs managers auront très probablement à se frotter aux ERP, au CRM, à la Business Intelligence, etc,… nous devons les y préparer en offrant des formations basées sur ces outils;

LE CAMPUS VIRTUEL
Euromed Marseille a créé un Campus Virtuel centré sur l’étudiant avec comme objectif qu’il ait accès en virtuel à la quasi-totalité des services proposés par l’école, et ce, aussi bien pour la pédagogie que pour la vie pratique ou l’administration.
Cet objectif a été donné à la DSI par le nouvelle DG début 2003 (Jean-Paul Léonardi, Bernard Belletante).
Les fonctions se sont progressivement mises en place a partir de septembre 2004 (pour la rentrée scolaire), sous la responsabilité de Joel Robic, et aujourd'hui :

Les étudiants, peuvent, en ligne accéder notamment à :

• Mon Dossier administratif,
• Mon Planning personnalisé,
• Mes cours et séances,
• Mes Ressources virtuelles (Cyberlibris, CrossKnowledge,),
• Mon Cursus,
• Mes choix ,
• Mes Notes,
• Mes Remises des documents,
• Ma Messagerie,
• Mes Proact (Projets Actions),
• Ma Césure,
• Mes Stages,
• Le Trombinoscope,
• Les Blogs, les Wikis,
• …

Petit Symbole : depuis Avril 2005 l’affichage papier des plannings a été interdit dans l’école; il est remplacé par « NetPlanning » disponible sur les ordinateurs des étudiants, ou sur des bornes internet ou encore sur un panneau « Embarquement Immédiat » qui, à l’instar des panneaux présents dans les aéroports, indique les 50 prochains cours qui « décollent » avec l’horaire exact, la salle et le professeur.
 

Illustration du Campus Virtuel d'Euromed Marseille.

LES RESSOURCES NUMERIQUES
Les étudiants accèdent, sur ce Campus Virtuel, à un riche ensemble de ressources numériques : les plus significatives sont, bien sûr, la Bibliothèque digitale CyberLibris (+ de 9 000 ouvrages sur le management disponibles en intégralité) et qui se substitue progressivement à notre bibliothèque physique, et le portail de elearning Crossknowledge personnalisé Euromed, ainsi que le portail d’apprentissage des langues AURALOG. Ces ressources extérieures viennent bien sûr compléter les ressources créées parleos professeurs qui sont disponibles également en numérique sur le Campus Virtuel.

L’INNOVATION SCHOOL
Euromed Marseille a lancé depuis 2004 un programme très innovant de recherche : « L’Innovation School » débouchant dés la rentrée 2007 sur un programme MBA,
Le socle de l’Innovation School, c’est une « base de connaissance » sur les fondamentaux du management, découpée en concepts.
Les « cours » proposent une démarche d’apprentissage en naviguant de concepts en concepts pour traiter un « cas ».
Cette démarche pédagogique basée sur le « Learning by doing », et imaginée par le professeur Walter Baets, est complétée par des outils visant au développement personnel et facilitant le travail collaboratif.

Dés 2007, la version distancielle du MBA d'Euromed Marseille s’appuiera sur cet outil combiné avec des séminaires présentiels dans 4 Continents : Europe, Afrique, Asie, Amérique du Sud.

INFRASTRUCTURE
Au plan Technique, ces utilisations avancées des NTIC à Euromed Marseille, sous la responsabilité de Bernard Menez, s’appuient sur des moyens informatiques puissants : 40 Serveurs IBM, un couverture Wifi fine des 3 Campus à Marseille, une interconnexion à très haut débit de nos différents sites, un accés Internet à 100 Mbps (dés 2008), via PHOCEAN, réseau à trés haut débit métropolitain marseillais de l'enseignement et de la recherche et RENATER le réseau national de la recherche.
L'évolution de cette infrastructure porte sur la virtualisation des serveurs, le Plan de Reprise en Secours, les systèmes robotisés de sauvegarde, l'augmentation drastique des débits des coeurs de réseau et la mise en place de Citrix pour l'accés aux système par les professeurs et administratifs, notamment des écoles distantes utilisant ce système (Avignon, Bastia, Toulon).

le Retour de Second Life pour les entreprises?

Aprés quelques mois de dénigrement dont il serait intéressant de connaître l'origine, Second Life semble maintenant à l'abri du buzz qui le pénalisait. Dans le monde de l'enseignement supérieur, en France selon Challenges du 5 Juin 2008, l'Insead, l'ISC Toulouse et Télécom Bretagne persistent.

Euromed Marseille, (Ecole Supérieur de Commerce),  a aussi son Campus Virtuel avec un branche encore expérimentale sur Second Life : on y trouve : une salle de réunion trés conviviale, un Amphi de plus de 120 places avec un dispositif original permettant au professeur de passer les slides, un hall d'exposition, et bien sûr des dispositifs permettant de télécharger des plaquettes et d'aller sur le site Web.

L'appropriation de cet outil par des professeurs pilotes  est en cours, reste à trouver la place de cet innovation pédagogique parmi toutes celles qu'Euromed Marseille a mis en place et continue de réaliser comme par exemple l'innovation School.

L'article de Challenge fait également état des entreprises qui utilisent Second Life comme outil de management : citons IBM, Carrefour, Arcelor, Crédit Agricole,...

Ce supplément de crédibilité ne peut que satisfaire ceux qui trouvent en Second Life un superbe outil de vie virtuelle et qui sont comme moi intéressés par ses applications professionnelles, notamment dans l'enseignement et, au moment ou la facture pétrolière s'alourdi dramatiquement, pour les réunions virtuelles permettant de s'affranchir des déplacements.