Le pétrôle renchérit et viendra bientôt à manquer, dans le même temps les débits des bandes passantes Internet ne cessent d'augmenter.
Au plan des méthodes pédagogiques, le modèle socio-constructiviste, (qui s'illustre notamment par l'acquisition des connaissances "en faisant" (learning by doing) , et par le travail avec les autres (learning by other) et sous le regard de ceux-ci), est une tendance forte. Les plate-formes pédagogiques les plus avancées disponibles sur le marché s'inspirent de cette approche.
L'école du futur sera influencée par ces évolutions écologiques, pédagogiques, technologiques.
L'école du futur physique sera un espace de rencontres polyformes, et viendra en complément de
l'école du futur virtuelle qui offrira, sur ces nouvelles plate-formes pédagogiques, quasiment tous les services, administratifs, pédagogiques, documentaires, en ligne sur Internet.
Moins de cours magistraux, plus d'événements et de rencontres d'exception entre étudiants, professeurs, capitaines d'indutrie, sportifs de haut niveau, hommes et femmes politiques, toutes les formations en ligne avec des outils puissants d'animation, de suivi, de contrôle des étudiants à distance, voilà ce qui, à mon sens préfigure cette école du futur.
Le rôle du professeur n'en sera pas diminué, mais changera, avec des rôles de concepteur de cours, de conférencier réel ou virtuel et des rôles d'animation qui donneront peut-être lieu à la création d'un nouveau métier.
Les outils pédogiques, déjà, avec les plateformes comme Moodle, et les salles multimédias capables d'accueillir un professeurs et des élèves réunis dans une même salle mais aussi des élèves distants reliés par internet qui peuvent suivre un cours, poser des questions, intervenir dans le dialogue, préfigurent cette école du futur.
Le modèle économique correspondant reste à inventer même si de nombreuses expériences existent et peuvent servir de pistes.